mon premier livre

On m’a interrogé
pour mon premier livre

13/07/2022

« Vivre sa passion, ne jamais baisser les bras
et surtout viser le plaisir avant tout ! »

 

Bonjour Jean-Pierre. Pourriez-vous nous en dire un peu plus à propos de votre premier livre
« La Morsure de l’Inimaginable » et expliquer à qui il s’adresse plus particulièrement ?

Bonjour Théo. Ce premier livre relate l’histoire d’une famille unie, épargnée par les problèmes qui voit son monde s’écrouler en étant impliquée dans une sordide enquête pour homicide. Différents types de violence sont abordés tout au long du roman et je pense que mon écrit peut toucher tout un chacun. Chaque lecteur peut se reconnaître dans l’un des personnages.

Les amateurs de polar seront attirés par l’intrigue policière, les amateurs d’étude de caractères apprécieront sûrement les affrontements d’egos et les amateurs de sujets de société seront touchés par le thème abordé. Une seule ligne directrice me semble véritablement importante, avoir envie de se laisser embarquer par les vagues de sentiments successives et porter par l’histoire.

Et qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce premier livre ?

Sans en dévoiler l’intrigue, j’ai voulu traiter un sujet dont nous entendons régulièrement parler dans les médias. L’emprise, la manipulation, la peur du regard des autres sont des moyens de contrôle dont use et abuse l’être humain. J’ai voulu en montrer un exemple dans ce livre.

En effet, les mauvais usages de l’être humain sont au coeur des sujets d’actualités ces dernières années. Mais, pour ce faire, quels ont été vos processus d’écriture, de l’idée à sa finalisation ? Quel élément déclencheur vous a orienté vers un tel récit ?

Pour la morsure de l’inimaginable, je suis partie d’une histoire dont j’ai entendu parler puis j’ai cherché comment, à partir de l’idée de base, construire un récit cohérent. Je savais d’où je partais et où je voulais arriver. Entre le départ et la fin, il n’y avait rien de figé. J’ai commencé à écrire et je me suis laissé porter par mon inspiration.

Il est amusant de sentir la trame se mettre en place, les personnages prendre de la consistance et les idées s’organiser. Ce sont des instants que j’adore car tout est possible. Il est enivrant de se laisser mener par son imagination, sans contrainte, sans avoir de compte à rendre à personne si ce n’est à soi-même pour maintenir un ensemble équilibré.

Et quelles difficultés avez-vous rencontrées pendant l’écriture de votre premier livre ? Comment surmonter d’éventuels obstacles à la finalisation de votre histoire ? 

Je n’ai pas rencontré de réelles difficultés pour écrire ce livre. M’être laissé embarquer par l’histoire sans me donner de cadre précis a favorisé la rédaction. Mes inquiétudes reposaient surtout sur mes doutes à faire passer les émotions. Serais-je capable de faire rire, pleurer, se révolter ou haïr telle ou telle personne ?

Pour le savoir, il fallait que j’aille au bout de l’aventure, que je fasse découvrir mon manuscrit à des proches pour avoir leurs avis. C’est comme cela que je me suis créé un comité de lecture et que je me suis fait un point d’honneur à leur apporter un brouillon à évaluer. Ce fut une expérience fantastique que je réitère pour chacun de mes nouveaux essais.

Tant mieux ! Cela veut dire que nous aurons le plaisir de vous lire à travers de nombreux ouvrages… On dit qu’une image vaut 1000 mots. En l’occurence, pour un livre, la couverture c’est la première chose que les lecteurs voient pour faire leur choix. Quelle a été votre inspiration pour mettre en valeur votre récit ? 

Lorsque la maison d’édition m’a demandé comment je voyais la couverture du livre, j’ai d’abord été pris de court. Je n’y avais pas réfléchi, je pensais que ce serait eux qui me feraient une proposition. Il ne m’a pas fallu longtemps avant de visualiser deux éléments primordiaux, un adolescent et une gourmette. J’ai fait part de mon idée et ils se sont chargés du reste.

Et pourquoi ce titre pour votre premier livre ?
D’ailleurs, astuce d’écrivain, comment choisit-on un titre ? Est-ce difficile ? 

Je voulais une accroche forte qui ne laisse aucun doute sur l’intensité des émotions. Choisir un titre est, en ce qui me concerne, un exercice difficile. Comment regrouper en quelques mots l’intégralité d’une histoire et donner envie de la découvrir ?

Cela reste très complexe à mes yeux et me demande un important travail de concentration. Je doute régulièrement des titres que je donne à mes écrits et me fait aider par mon épouse pour tester leur bien-fondé.

Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ? Est-ce difficile de se lancer dans une telle aventure ? 

Il n’est pas facile de trouver un éditeur. J’en ai sélectionné un certain nombre puis je leur ai fait parvenir mon manuscrit. Il faut ensuite s’armer de patience et ne pas se décourager. Les refus polis, les lettres peu agréables ou l’absence de nouvelles peuvent être frustrants cependant laisser l’espoir vous porter aide à attendre. Lorsque vous recevez une première réponse positive, c’est l’explosion de joie.

Et comment assurez-vous la promotion de votre livre ? D’ailleurs quelle stratégie de promotion adoptez-vous ? 

C’est sur ce point que le bas blesse. Je communique sur les réseaux sociaux et un site internet a été créé pour me donner de la visibilité. Pour les démarches directes comme les séances de dédicaces et les salons du livre, un élément fondamental me manque : le temps et limite ma réactivité et mes actions sur le terrain.

Je compte principalement sur mon site et sur son attractivité pour me faire connaître et développer la diffusion de mon roman.

Quelle est la meilleure méthode, si elle existe bien entendu. 

La parution du livre a juste un mois, j’ai activé mon réseau, fais pas mal de ventes directes mais ce n’est pas comme cela que le livre connaîtra le succès. J’axe beaucoup mes efforts sur le site internet, je pense que c’est le moyen moderne de communication le plus abouti pour aider à développer un produit.

Il me faut maintenant trouver le moyen de lier ce site et mes comptes Facebook et Instagram pour améliorer ma visibilité et la diffusion de mon roman.

Côté sentiment, que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ? 

Avoir été publié m’a donné confiance en moi. J’ai été capable de mener à bien ce projet de la page blanche du départ au premier livre fini que j’ai tenu dans mes mains. C’est une belle expérience qui m’a fait prendre conscience que l’écriture me tenait à cœur et qu’il n’est jamais trop tard pour tenter une nouvelle aventure.

Écrire est un plaisir, un exutoire qui m’apaise, m’amuse et me motive, je suis aux anges.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer dans l’aventure ? 

Vivre sa passion, ne jamais baisser les bras et surtout viser le plaisir avant tout.

 

Enfin, où peut-on se procurer votre livre ?

En librairie sur commande, sur les sites marchands en ligne (Fnac, Amazon, Décitre, Eyrolles, Cultura, Babelio…) et sur le site de mon éditeur, vous pourrez trouver mon premier livre.

Mon premier livre