Mon inspiration,
je vous en parle ?
30/06/2022
Mes sources d’inspirations…
Depuis la sortie de « La morsure de l’inimaginable », il n’y a pas une discussion sans deux questions récurrentes.
Quelles sont mes sources d’inspiration ? Où vais-je chercher mes idées ?
Pour la plupart de mes interlocuteurs, l’idée ne semble pas être la difficulté première. J’entends souvent des remarques similaires. L’obstacle repose sur le développement de l’histoire, sa cohérence plutôt que sur le sujet en lui-même.
Je suis novice dans ce domaine. Mon expérience se compose de deux manuscrits complètement terminés dont l’un n’est que le récit de mon parcours de ma naissance à aujourd’hui. Sans ce premier écrit, je n’aurais sans doute pas rédigé « La morsure de l’inimaginable ».
En effet, poser sa vie sur papier et organiser les anecdotes pour en faire une histoire structurée, agréable et romancée ont été les catalyseurs de l’envie d’écrire que j’ai ressentie par la suite. La trame était connue, les personnages construits, il ne me restait qu’à développer.
Le jeu m’a amusé, je me suis laissé embarquer dans ce plaisir extraordinaire de voir les mots se poser, se suivre et s’accorder.
Il s’est alors passé un phénomène étrange. A peu près au milieu de ce premier écrit, mon esprit s’est mis à imaginer une autre histoire. Un fait divers m’est revenu en mémoire et j’ai commencé à mettre les grandes lignes sur papier.
Plusieurs projets sont en cours et le processus se répète à l’identique à chaque fois. La base du récit me vient alors que j’arrive à la moitié de celui en cours d’écriture. Les nouvelles, les faits de société, les thèmes à la mode et l’observation de mon environnement sont mes viviers à idées.
Une fois le thème choisi, je me concentre sur la construction du roman, sa chronologie et les lieux. Mes sources d’inspiration reposent sur divers supports. Mes choix sont très éclectiques. Je pique, çà et là, des idées que je structure ensuite et que je stocke dans un coin de ma tête. J’apprécie les séries télévisées, j’étudie la manière dont les scénaristes peuvent développer et pousser à l’extrême, parfois jusqu’à la caricature, les caractères des personnages et les situations.
La lecture, quant à elle, me sert de base pour comprendre comment les auteurs arrivent à faire passer les émotions, à transmettre les sentiments et à impliquer les lecteurs. Je mixe tous ces renseignements et les mots se posent avec plus de facilité. Je ne verrouille rien, je n’ai pas de plan précis.
Je pars d’une idée et je la laisse évoluer à son rythme. Je sais juste où je veux arriver. La façon d’y parvenir m’importe peu du moment que le récit est cohérent. Je pense que nous avons tous notre méthode pour ce genre d’exercice, il suffit de la trouver. La rédaction, les idées et le développement de l’histoire ne sont alors plus un problème, ils deviennent une évidence.